Avant cet été, je n’avais jamais jeté que des regards distraits à la saga Rebecca Kean de Cassandra O’Donnell. C’est pourtant une héroïne qu’adore la deuxième sœur pingouin (celle qui n’écrit pas ici !) mais je n’avais jamais sauté le pas, jusqu’à maintenant…
Alors, Rebecca Kean, que peut- on en dire après la lecture du premier tome ?
Elle habite un endroit bizarre :
« Burlington, Nouvelle Angleterre. Pas de délinquance, élue la ville la plus paisible des États Unis, bref un petit havre de paix pour une sorcière condamnée à mort et bien décidée à vivre discrètement et clandestinement, parmi les humains. Malheureusement, en arrivant ici, je me suis vite aperçue que la réalité était tout autre et qu’il y avait plus de démons, de vampires, de loups-garous et autres prédateurs ici que partout ailleurs dans ce foutu pays. Mais ça, évidemment, ce n’est pas le genre de renseignements fournis par l’office de tourisme. Maudit soit-il… »
Elle a des activité louches:
« Je me demandais si je devais ou non rouler sur le cadavre » (et ce n’est que la première phrase du roman !)
Elle sait cependant rester attachante malgré sa manie de vous tirer dessus d’abord et discuter ensuite :
Rebecca est une jeune sorcière qui s’est enfuie pour échapper à son clan français, l’un des plus puissants au monde. Condamnée à mort parce qu’elle se retrouvait enceinte après une brève liaison avec l’un de leurs ennemis elle est depuis en cavale aux Etats Unis, avec sa fille Léonora et sa meilleure amie, Beth, une louve garou. Cherchant à passer inaperçue, elle s’installe à Burlington et devient professeur d’université spécialisée en littérature française.
Tout aurait dû bien se passer dans cette petite ville sans histoire… sur le papier. En effet, Burlington compte une très importante communauté surnaturelle et Rebecca va malgré elle devoir mettre ses talents au service des différents clans pour élucider d’inquiétantes disparitions.
Le premier roman de la saga Rebecca Kean (6 tomes à ce jour) nous présente l’univers de l’héroïne mais nous fait également plonger dans l’action dès les premières lignes. Rebecca est le type même de l’héroïne « badass » que l’on aime retrouver dans ce type de romans, elle a tout d’une guerrière mais elle adore sa fille et protège toujours ses amis. C’est une sorcière extrêmement puissante mais qui a su conserver son côté humain en découvrant que la vie peut aussi être faite de tendresse et d’amour malgré ce qu’on lui a inculqué dès son plus jeune âge.
Cassandra O’Donnell nous plonge dans un premier tome passionnant qui reprend tous les codes du genre tout en les mettant à sa sauce. J’ai particulièrement aimé la découverte de ces différents clans (vampires, sorcières, démons, muteurs…), leurs relations et les problèmes politiques qui peuvent exister. Une fois la dernière page tournée, on n’a qu’une envie : découvrir la suite.
Si vous aimez la bit-litt. et la fantasy urbaine, ne faites pas comme moi et précipitez-vous pour découvrir ce roman digne de ses homologues anglo-saxons. Franchement, face à Rebecca, Anita Blake et Buffy n’ont qu’à bien se tenir
Un vrai coup de cœur!
Les soeurs pingouins 