J’avais adoré Seul sur Mars, le premier roman d’Andy Weir, je ne pouvais donc pas manquer son nouveau livre et j’étais vraiment impatiente de voir si j’allais y retrouver le mélange extrêmement intéressant d’action et de science caractéristique de la plume de cet auteur.
Pour résumer: Jasmine (« Jazz ») Bashara, vit sur la lune depuis l’âge de cinq ans. D’origine saoudienne, elle gagne à peine sa vie en livrant des colis en provenance de la terre et arrondit ses fins de mois grâce à la contrebande. Ayant grandi sur Artémis, elle connaît parfaitement les cinq bulles qui constituent l’unique cité lunaire. Cherchant à gagner plus d’argent pour pouvoir emménager dans un espace plus agréable que la toute petite cellule que lui permet ses moyens, elle n’hésite pas vraiment lorsque l’un de ses riches clients lui propose un boulot très bien payé mais évidemment très risqué. Rapidement, elle se rend compte qu’on l’a manipulé pour participer à une conspiration qui vise à prendre le pouvoir sur Artémis. Dès lors, une course contre la montre s’engage pour savoir comment elle va s’y prendre pour sauver Artémis la ville qu’elle aime et qu’elle ne veut pas quitter.
Comme dans son roman précédent, Andy Weir fait tout son possible pour installer un décor plausible, crédible et détaillé que l’on a vraiment l’impression de visiter en compagnie de Jazz. Mais, même si l’auteur a beaucoup travaillé l’aspect technique et architectural d’Artémis, le roman ressemble furieusement à un film de SF quelconque avec peu de dialogues, des situations très convenues et des personnages manquant de profondeur.
En bref, malgré quelques bons points ( l’aspect très réaliste de la cité lunaire d’Artémis, une héroïne racisée, plusieurs personnages d’ethnie différente et homosexuels) peu courants dans les romans de science- fiction, cette lecture n’est pas vraiment un coup de cœur.
Les soeurs pingouins 